NOUVEL ALBUM LE 13 JUIN

Nouvel Album

Sortie le 13 juin

​Vanille est une élégante funambule. Elle avance, légère et sûre d’elle, sur le fil de sa musique et de ses mots, un sourire en coin et une guitare en bandoulière. Après un premier album enregistré au Brésil, reflet d’une insouciante errance amoureuse, solaire et vagabond, puis un deuxième disque plus intime et dépouillé, comme un repli sur soi, elle revient avec un troisième opus, « Regarde ». Un titre limpide, une invitation à ouvrir les yeux, à regarder autour de soi, à percevoir la lumière, même là où l’ombre s’attarde. Car Vanille est ainsi faite : elle respire depuis l’enfance la clarté, l’énergie, le positif. Pour son troisième album, l’autrice-compositrice-interprète a voulu revenir à son essence. Se débarrasser du superflu, se recentrer sur les good vibes, l’émotion pure, la magie de l’instant présent, la chanson française croisée avec les rythmes latinos, le blues africain, la bossa nova, elle qui s’est toujours nourrie autant de Brel, Barbara, et Souchin que de Caetano Veloso, de Joào Gilbertoet de Seu Jorge. Renaître à la vie, au bonheur et à l’amour. Pour renaître, il faut s’entourer des bonnes énergies et des bonnes personnes. Elle a donc choisi Alex du groupe pop électro Synapson, producteur à la patte lumineuse, grand adepte de la vibe « pop tropicale ». Ensemble, ils ont façonné cet album comme on sculpte un rayon de lumière : de la pop solaire, organique, vibrante, avec des touches électro qui en accentuent l’éclat. Entre Vanille et son guitare-voix, Alex et son ordinateur, l’alchimie était naturelle et fluide. Il en résulte une musique vivante, d’une douceur émouvante, où l’on reconnaît la patte de Synapson mise au service de la voix de Vanille. Car, enregistrées à part par Mathieu Lefèvre, qui a travaillé avec Camille et Clément Ducol sur la B.O. d’« Emilia Perez », les prises de voix conservent ce grain unique, ce souffle délicat qui fait toute son identité. Pour la première fois, Vanille s’est aussi ouverte aux nouvelles collaborations en co-composant certains titres avec Wladimir Pariente, brillant compositeur et beatmaker bien connu dans le milieu rap ou encore Vincha, qui a collaboré avec Ben Mazué ou Barbara Pravi. Elle a aussi demandé à des copines chanteuses, dont Stéphane, de venir faire les chœurs sur plusieurs morceaux. Des échanges fructueux, des inspirations croisées qui donnent à « Regarde » une densité nouvelle.

​Avant même d’entrer en studio, Vanille avait déjà sillonné les routes, portée par le succès fulgurant de sa chanson « Suivre le soleil » – 50 millions de streams et une tournée radieuse. Des concerts en bord de mer, des festivals nichés entre les vignes, une énergie en circulation constante. Le studio d’Alex à Enghien-les-Bains, entre jardin et petite piscine, lui a permis de retrouver cette vibration feel good et d’en nourrir « Regarde ». Les textes, eux, oscillent entre rupture sentimentale et renaissance apaisée, humour et introspection, avec cette distance malicieuse qui est sa signature. Car chez Vanille, le rire n’est jamais loin, même lorsqu’elle parle d’amour enfui, de doutes ou de désillusions. Ce n’est pas de la résilience, c’est une manière d’être au monde, une façon de dompter le réel et de transformer les embûches en matière à réflexion. Avec son regard acéré mais jamais cynique, la chanteuseaborde des sujets ultras contemporains et porte les convictions de son époque.

​« Regarde », premier single et joyau de l’album, est une ode à l’amour qui traverse les jours et les ans. Le clip met en scène un couple à plusieurs décennies d’intervalle, toujours soudé, toujours vibrant. Une boucle de guitare, d’accrocheurs rythmes latins, une chanson qui touche au cœur, à la fois exaltante et mélancolique, portée par cette voix douce et lumineuse qui semble nous susurrer à l’oreille : regarde, la beauté est partout. Et un thème – celui de l’engagement et du couple qui survit aux années – prenant courageusement l’époque à rebours. Pour prolonger la fête, Vanille a enregistré une version acoustique de « Regarde » avec le pianiste Philippe Baden, fils du génial guitariste et compositeur brésilien Baden Powell et demandé à Montmartre de remixer le titre. « Balance », lui, est un « Carpe Diem » suave et sensuel où les guitares et les sonorités électro se mêlent aux rythmes afro-brésiliens et un duo avec la célèbre chanteuse carioca Flavia Coelho. « J’avais envie d’une ode à l’instant présent, un truc qu’on peut tous vivre : on danse avec un inconnu qu’on ne reverra peut-être jamais, mais avec cette danse, on oublie tous nos problèmes, on laisse aller son corps et on se souviendra de ce moment toute sa vie », assure Vanille. « Ce n’est que de l’eau », adaptation française par Pierre Barouh du standard de la bossa nova signé Vinicius De Moraes et Antonio Carlos Jobim, révèle une Vanille à la voix aérienne et intemporelle. Un frisson de douceur qui nous transporte sur une plage, au bord d’une piscine, ou près d’unecascade en pleine jungle. La chanson « L’homme idéal », quant à elle, fait écho à une quête amoureuse apaisée. Après des relations éphémères et passionnées, Vanille célèbre ici la stabilité et la douceur du véritable amour. Car l’homme idéal n’existe pas, mais il est celui avec qui on construit, on dialogue, sur lequel on peut s’appuyer. « Que l’amour », autre ballade sensible, est une chanson adressée à son fils. Avec pudeur et émotion, Vanille raconte un amour qui s’est brisé, mais dont la plus belle trace reste cet enfant, cette lumière d’espoir née d’une liaison imparfaite. Une chanson qui fait joliment écho au superbe « Léon », ballade épurée et tendre qui s’adresse, cette fois, au père de son enfant et célèbre encore une fois son fils. Enfin, « Liens du cœur » est une chanson bouleversante, dont le thème parlera à toutes les familles recomposées. Comme un « Mistral gagnant » contemporain, elle raconte avec délicatesse l’histoire d’un homme – son compagnon – qui choisit d’élever un enfant qui n’est pas le sien. Un geste rare, un amour immense, un titre qui met les larmes aux yeux et clôt l’album de la plus belle des façons.

​Car Vanille n’a jamais aussi bien porté son nom. Elle enveloppe, elle réchauffe, elle embaume. Et avec « Regarde », elle nous offre bien plus qu’un album : un bain de lumière et de joie, une énergie contagieuse, un souffle d’espoir. Alors, fermez les yeux. Ecoutez. Et surtout…regardez.