Après les succès incontestés de « Adieu » et « Gamins des sables », Jérémy Frerot revient avec « Avec ou sans », nouvel extrait de son dernier album. Ce titre lumineux, inspiré des rythmes envoûtants du Cap-Vert puise dans de multiples influences. Il propose un morceau à la fois dansant et plein de sens, comme à son habitude.
Son texte puissant invite à changer de regard sur les épreuves du quotidien : « Tout est dans la tête », chante-t-il, soulignant l’importance de la résilience et de l’optimisme face aux défis de la vie.
Hymne à la positivité, « Avec ou sans » est l’un des incontournables de l’album « Gamin des sables ». Son clip, à paraître prochainement, offrira aux fans une immersion unique dans les coulisses de la tournée, qui continue d’embraser les salles à travers la France avant une tournée de Zénith qui s’annonce tout aussi brulante…
Jérémy Frerot
ALBUM Gamin des sables
« C’est un peu utopiste, mais j’aime penser que cet album pourrait faire du bien aux gens« , dit-il. Rêveur éveillé, Jérémy Frerot aime les utopies, les idées en puissance et leur accomplissement. Sincère et émouvant, Gamin des sables, son troisième album, est le fruit d’une quête d’équilibre et une démarche créatrice libre d’artifice. Mélancolie et autodérision s’y croisent en apesanteur dans un contrepoint foisonnant. Auteur, compositeur, musicien et interprète, Jérémy Frerot aborde une nouvelle phase de sa vie et nous plonge dans un univers intimiste, un jardin secret où pop et chanson française se rejoignent sur des accords étincelants de guitares, des tempos latino, funk, rap et de bossa nova. A une époque où la musique se fait de plus en plus à l’aide de logiciels, rendant accessoire la présence des instrumentistes, Jérémy Frerot fait partie d’une nouvelle scène de musiciens français capables de naviguer dans l’électro et la synth-pop autant qu’au fil d’une orchestration épurée et de sons organiques, qui donnent la sensation réjouissante d’écouter un disque live.
Après avoir connu six années de succès au sein du duo star Frero Delavega, en 2017 Jérémy Frerot a pris son envol en solo et est parvenu à s’imposer avec un premier album, Matriochka(2018), suivi de Meilleure vie (2021), certifiés disques d’or, et de chansons abordant des thèmes sensibles, tels que l’écologie et le respect de l’océan, une passion pour cet artiste qui vit au bord de l’Atlantique. Depuis, il égrène les succès avec la régularité d’un métronome.
Toute œuvre nait d’un déclic, une émotion, une image, un mot-clé. Dans le cas de Jérémy Frerot, le déclencheur a été le chiffre 3 – comme Troisième album, titre de l’une de ses nouvelles chansons et symbole d’une victoire – suivi du mot « espoir ». Celui d’un trentenaire – à la fois père de famille, ami fidèle, fils et « Gamin des sables » – prêt à tout recommencer. « Ce troisième album est une consécration de ma carrière solo et une étape importante qui clôture un cycle », dit le chanteur. Comme tout artiste en quête d’authenticité, à un moment où son parcours de vie l’entrainait dans un grand virage émotionnel, Jérémy Frerot, semble avoir écouté le conseil soufflé par Oscar Wilde : « Soyez vous-même, les autres sont déjà pris ». Durant deux années, loin des ondes et des salles de concert, il a pris le temps de réfléchir à sa vie, de faire des choix importants et de laisser sa plume courir.
Entouré d’instruments acoustiques, de sa Gibson LG0 de 1946, et de ses complices, Jérémy Frerot a utilisé cette parenthèse régénératrice pour composer de nouvelles chansons entre son havre de paix, le bassin d’Arcachon, et un studio niché sur le port de la Rochelle. « J’y ai passé des jours et des nuits à travailler sur les voix et les textes, avec les musiciens et acolytes, Julien Grenier et Romain Joutard, entre pauses de détente ludiques et festives, où nous préparions des repas ensemble, et de longs moments d’introspection. »
A l’aube de son projet, Jérémy Frerot a partagé un moment privilégié avec Laurent Lamarca, qui a entre autres écrit Un Homme. « Pour cet album, il m’a encouragé à pousser le curseur plus loin, à prendre des risques et à me découvrir pour me sentir totalement légitime. »
Jérémy Frerot revient alors en cavalier seul, avec des chansons empreintes de liberté et de sensibilité. En écoutant les titres de Gamin des sables, on découvre un musicien jusque-là inédit, baignant dans la lumière crépusculaire de l’une de ses premières idoles, Lokua Kanza – dont il a été marqué « à vie » à ses 17 ans, en assistant avec son père à l’un de ses concerts. « Ses mélodies étaient dirigées vers le ciel », se souvient-il. Au fil des titres, on retrouve aussi le fan du rappeur américain Mac Miller, du multi-instrumentiste Jacob Collier et de la chanteuse anglaise soul Jorja Smith.
Sur une French Pop en apesanteur et un chœur insouciant de voix d’enfants jouant au loin sur la plage, Gamins des sables, chanson-titre de l’album, donne immédiatement le ton et semble convoquer les mots de Rainer Maria Rilke : « Qu’est-ce que le destin sinon la densité de l’enfance ? » La mélodie douce apporte sa réponse toute simple, et sur un ton à la fois d’émerveillement et de nostalgie, Jérémy Frerot chante : « On se retrouvait au club de plage, pas de plans sur la comète, juste des enfants de passage, et les rêves plein la tête. » Passionné de musique, de gastronomie et vorace d’instants d’authenticité, Jérémy Frerot a passé beaucoup de temps sur la terrasse en bord de mer d’un restaurant, Le Pestacle, qu’il a ouvert avec « une bande des potes », sur le port de La Teste-de-Buch, dans le bassin d’Arcachon : « Un lieu de vie où je fais souvent jouer en concert des jeunes musiciens pleins de talent », dit-il.
Jouer, « du matin au soir », « des moindres détails », « même si je ne suis pas d’humeur » et « pour cacher les failles » est le morceau rythmé d’un chanteur à la sensibilité discrète, une « éponge », qui admet mettre parfois des « mots de passe » sur son cœur, mais restitue chacune de ses émotions en musique.
Avec Adieu, un morceau intime et intense, Jérémy Frerot revient comme un passeur d’émotions. Il ne s’agit pas d’un « Adieu » qui résonne comme une sirène stridente. Plus qu’un point final, c’est une virgule. Un trait d’union annonçant un passage : un dribble, une frappe, le préambule à un nouveau commencement. « Dire Adieu est parfois le meilleur moyen de retrouver ceux que l’on aime », déclare le chanteur en brossant le portrait de ce titre qui sonne comme un hymne fédérateur pour tous ceux qui ont connu la fin d’une histoire d’amour, d’un pacs, d’un mariage et d’un rêve à deux. Cri du coeur sans filtres, témoignant d’une expérience à la fois personnelle et universelle, Adieu, est une ballade des temps modernes, signée par un artiste, qui a toujours assumé sa sensibilité masculine à fleur de peau. Sans minimiser le choc émotionnel qui accompagne un « Adieu », « une défaite », Jérémy Frerot, père de deux enfants, évoque ici les valeurs qui résistent à l’échec d’un couple – le sens de l’humour réparateur, la loyauté, le lien parental, indestructible, qui les unit à leurs enfants -, et qui font d’eux « une team », « une équipe », comme il le chante d’une voix pleine de tendresse. Adieu présente alors l’image d’un nouvel homme, résolument en phase avec son temps, investi dans l’éducation de ses enfants, et désireux de transformer un « échec » en une « victoire ». Accompagné d’un piano et d’ensembles de cordes, cet hymne fédérateur trouve sa résolution dans l’arythmie d’accords majeurs, chacun avec son tempo. La musique monte comme un battement de cœur jusqu’au refrain central, et on aura rarement entendu un « Adieu » résonner autant qu’une lettre d’amour.
Sur un rythme ternaire afro-cubain, C’est comme ça feat Claudio Capéo une chanson « pour l’âme et le cœur » est née lors d’un bœuf en studio à 2 heures du matin, avec Romain Joutardà la batterie. « J’ai toujours été plusieurs, j’ai toujours été ça. Une vie à plusieurs pour se serrer dans les bras », chante Jérémy Frerot d‘une mélancolie rêveuse, tout en ménageant des espaces pour une énergie retenue et une envie contagieuse de danser en souplesse.
L’ambiance fêtarde se poursuit sur Toute la nuit, une sorte de gospel électro qui chante l’amour et rend hommage à la nuit et « à ces instants où les visages se révèlent sous le masque de la pénombre », explique la chanteur Girondin.
Née de la complicité entre Jérémy Frerot et le talentueux rappeur parisien Georgio – passionné de rimes, de Jacques Prévert et de Romain Gary -, Ne m’attends pas apporte une verve à la Gilberto Gil et Seu Jorge. Tel un arrêt sur image cinématographique, la chanson immortalisela scène d’une rencontre entre un homme et une femme qui ne feront que se croiser pendant quelques instants magiques.
Hommage à l’amitié, l’une des façons de Jérémy Frerot de trouver sa place dans le monde, Gamin des sables est l’occasion de renouer aussi une collaboration avec le rappeur Vinchasur le titre Zéro. Rêverie d’un promeneur solitaire, ce titre à la tonalité apparemment mélancolique, débutant sur une mélodie guitare-voix, perce l’obscurité, la peur de la mort et le vertige du vide, pour s’ouvrir sur des accords majeurs lumineux, comme des fenêtres qui incitent à « tout plaquer », « et repartir à Zéro ». Parmi ses poèmes préférés, Jérémy Frerotcite Les Fenêtres de Charles Baudelaire. Et s’il suit le conseil du poète des Fleurs du mal qui instigue à observer et à rêver la vie depuis ce cadre noir ou lumineux ouvert vers l’extérieur, Jérémy Frerot nous prône à scruter le monde aussi à l’intérieur du cadre, et à retourner constamment le regard vers soi-même et les personnes qui nous entourent, pour mieux voir.
Plein d’empathie, Gamin des sables est une succession de titres qui jouent entre différentes perspectives. L’introspection laisse le pas à des ballades narratives à la Stromae, comme l’incisive Dites-lui, traçant le destin d’un homme qui ne peut pas concevoir d’enfants, dérogeant ainsi à une « fonction sociale ». Thématique rarement abordée dans la chanson, Dites-lui est née du désir de partager l’histoire vraie d’un homme que Jérémy Frerot a rencontré et dont le destin l’a touché.
Douce et susurrée comme une gourmandise, un péché mignon et un réconfort, Le meilleur pour la fin dessine le point d’orgue final du disque. C’est un guitare-voix enveloppant qui s’ouvre sur une polyphonie ascensionnelle d’instruments acoustiques – comme « le sourire en plein vol d’un trapéziste » et « la dernière minute quand on fait l’amour ».